Après l’effervescence, c’est l’enthousiasme et le soulagement dans les états-majors des candidats sortants des trois grandes villes du pays : Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa conservent leur maire, réélu pour un nouveau mandat de cinq ans.
A l’issue d’une journée harassante pour tous ceux qui ont pris une part active à ces élections municipales, les premiers résultats sont vite tombés : Nir Barkat, soutenu par le courant sioniste religieux, a été réélu à Jérusalem avec les voix de 51 % de la population, contre 45 % à son adversaire Moché Léon, appuyé par le Likoud et par Shass.
A Tel Aviv, Ron Houldaï est maintenu à son poste après l’avoir remporté sur son rival avec un score de 53 %. Nitsan Horowitz n’a obtenu que 38 % des voix. Haïfa conserve son maire, Yona Yahav, crédité de 50 % des suffrages alors que son concurrent Borovski n’obtenait que 31 % des voix.
A Beershéva également, le maire sortant Roubik Danielowitz est reconduit dans ses fonctions, soutenu par une large majorité des habitants.
A El’ad, ville à population majoritairement orthodoxe, c’est le candidat de Yaadout Hatora Israël Poroush, fils de Meir Poroush, qui l’a emporté avec 51,9 % des suffrages contre son adversaire de Shass Victor Krispel qui n’a eu que 48,1 % des voix.
A Bné Brak, la victoire de Hanoh’ Weinberg a été écrasante. Il a obtenu le soutien de 94 % de la population.
Finalement, dans la plupart des villes d’Israël, le vainqueur a obtenu suffisamment de voix (plus de 40 %) pour être élu dès le premier tour. Dans quelques rares localités, un deuxième tour sera nécessaire pour départager les candidats.
Une fois de plus, on a pu constater une certaine indifférence lors de ces élections ; en effet, le taux de participation était plutôt faible. A Jérusalem, 35,9 % des électeurs se sont déplacés (contre 43 % en 2008), à Tel Aviv, 31,5 (contre 35 % la dernière fois), et à Haïfa, 40 %.