Un enfant palestinien de 18 mois a été tué au cours de la nuit dans un incendie criminel provoqué par des individus masqués qui s’étaient introduits dans le village de Douma, au nord-est de Ramallah. Quatre autres membres de sa famille ont été gravement brûlés.
D’après les premiers éléments de l’enquête menée par Tsahal, les suspects qui étaient cagoulés auraient tracé des inscriptions en hébreu sur un mur. L’armée israélienne a indiqué que ses forces, qui avaient été immédiatement alertées, avaient entamé des recherches intensives dans le secteur et « mettaient tout en œuvre pour retrouver les coupables afin qu’ils soient jugés très sévèrement ».
Et d’ajouter : « Tsahal considère qu’il s’agit d’un acte terroriste et condamne toute action de ce genre en Judée-Samarie, y compris le terrorisme juif ». Il a ensuite été précisé que « Tsahal et les services de sécurité continueraient à œuvrer pour le maintien de l’ordre et de la sécurité ». Des barrages routiers ont été installés dans la région.
En Israël, toute la classe politique a condamné avec vigueur ce crime. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a dit avoir été profondément choqué par cet acte odieux : « C’est un acte terroriste. L’Etat d’Israël punit très sévèrement ce type de crime, quels que soient les exécutants ». Il a ajouté : « J’ai donné l’ordre aux forces de sécurité d’utiliser tous les moyens dont elles disposent pour capturer les meurtriers pour que nous puissions les trainer en justice ».
Le ministre de la Défense Moshé Yaalon a indiqué pour sa part que « l’incendie criminel et l’assassinat d’un bébé palestinien étaient un acte terroriste très grave et intolérable que tout le monde condamnait avec vigueur ».
Les Palestiniens, de leur côté, réclament davantage que des condamnations. L’Autorité palestinienne considère en effet que le gouvernement israélien est responsable de cette tragédie. Le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rodeina, a indiqué que la question serait l’une des premières à être portées devant la Cour de Justice de la Haye.