L’armée égyptienne a pris des mesures exceptionnelles dans le Sinaï, déclarant la région « zone militaire fermée ». Cette décision a été prise après le massacre, en début de semaine, de vingt-cinq soldats égyptiens exécutés de sang froid par des terroristes dans la péninsule.
Le ministre égyptien de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, a déclaré que les autorités connaissaient l’identité des assassins et mettraient tout en œuvre pour les capturer au plus vite.
Dans une interview accordée à la télévision égyptienne, il a précisé que le meurtre des soldats était "une réaction des organisations terroristes à l’arrestation de plusieurs de leurs dirigeants", dont celle de l’islamiste Muhammad al-Zawahiri, frère du commandant en chef d’Al Qaïda.
En attendant, les autorités égyptiennes ont déjà interpellé au Caire le leader des Frères Musulmans Mohamed Badie. Il est soupçonné, avec son adjoint, et d’autres militants actifs du mouvement, d’incitation au meurtre. Leur procès doit s’ouvrir la semaine prochaine.