Le Rav Yaacov Ariel, le Grand Rabbin de Ramat-Gan, qui dirige Tzohar, une association de rabbins sionistes religieux, vient de publier une décision halachique. Celle-ci affirme que
celui qui bat sa femme devrait se voir interdire toute participation à un minyane et autres activités juives. De plus, un mari violent devrait être mis en herem, une sanction réservée généralement aux pires transgressions. « Il existe une Halacha claire dans le Shoulkhan Aroukh qui veut qu’un homme qui frappe son prochain doit être excommunié, écrit Rav Ariel.

Ceci est d’autant plus vrai dans le cas d’un mari qui bat sa femme ».

Ne pas inclure un mari violent dans les offices

Cette prise de position est en complet accord avec la prise de position récente de Tzohar en matière de violences domestiques. A savoir qu’une communauté religieuse ne devrait pas inclure un mari violent dans ses offices, devrait lui interdire toute participation à la lecture de la Torah et l’empêcher d’occuper un poste officiel.

A noter que le Rav Ouriel Genzel, directeur de Tzohar Le’hakika, une association qui fournit aux membres de la Knesset un aperçu d’opinions juives sur des sujets liés à la loi,
vient lui aussi de rédiger un document sur la violence au sein de la famille, document présenté lors d’une récente session du Comité parlementaire sur le statut de la femme. « Le traitement
par la communauté d’un membre qui se conduit violemment est un test de la moralité de cette dernière », y lit-on notamment. 

Catherine Garson en partenariat avec Actualité Juive