La famille Gross s’apprête à enterrer ses deux petites filles, Avigaïl et Yaël, qui ont succombé à un empoisonnement provoqué par un insecticide. Les obsèques auront lieu ce jeudi dans une atmosphère très lourde : les parents déjà accablés par la perte de deux de leurs enfants, suivent avec angoisse les efforts des médecins de l’hôpital Schneider qui tentent de sauver les deux grands frères des victimes, dont l’état est encore qualifié de critique.
Le directeur du département de soins intensifs, le Dr Dagan, a déclaré aux journalistes que l’équipe médicale ne quittait pas le chevet des petits garçons, âgés de 5 et 7 ans, et tentait à présent de stabiliser leur état. Ils sont encore reliés à un appareil, étant donné que leur cœur, gravement touché par le poison, ne peut pas fonctionner pour l’instant de façon autonome.
Malheureusement, il n’existe aucun moyen, à l’heure actuelle, de lutter contre cette intoxication. Le seul traitement possible : attendre que le poison quitte l’organisme et lui permette de reprendre progressivement ses fonctions vitales. Il sera alors possible aux médecins de s’assurer qu’aucun autre organe n’a été touché.
Une lueur d’espoir cependant : l’ajointe du directeur de l’hôpital, Dr Ephrat Brown- Harlev, a déclaré que si l’état des enfants était encore très grave, on pouvait quand même dire qu’il s’était stabilisé. Elle a précisé que c’était la première fois que ses services devaient traiter un tel poison qui attaquait les muscles du cœur.
Et d’ajouter : « Nos deux patients ont été très bien soignés par l’hôpital Shaaré Tsedek. C’est pourquoi nous avons réussi à remplacer les activités du cœur de façon provisoire et nous espérons à présent qu’ils vont se rétablir. Il faut faire preuve d'une grande patience ».
Les prières pour les enfants continuent : des Tehilim sont récités partout pour Haïm Mih’ael Shlomo Ben Mih’al et Rephael Itsh’ak Eizik ben Mih'al.