Parmi les grandes qualités du Rav Wozner zts’l, décédé il y a quelques jours à l’âge de 102 ans, on peut citer son grand intérêt et ses compétences dans un domaine très particulier : les liens entre la loi juive et la médecine.
Cette ouverture, dont il est l’un des initiateurs, s’est effectuée parallèlement aux grands progrès enregistrés ces dernières années par la médecine moderne.
Le Rav Wozner était le président du comité de la Halakha de l’hôpital Maayanei Hayeshouah de Bné Brak, accueillant un grand nombre de patients orthodoxes. L’établissement suivait scrupuleusement ses directives et ses décisions halakhiques.
Lors des festivités marquant le 20e anniversaire de la fondation de l’hôpital, il y a cinq ans, un symposium a réuni un grand nombre d’autorités religieuses. Le Rav Wozner a alors pris la parole pour parler de l’importance de prolonger la vie humaine.
Il a alors déclaré : « Les progrès de la médecine moderne ont apporté au monde une grande bénédiction, avec par exemple les opérations du cœur. Nous saluons ces progrès mais nous désapprouvons certaines des lois appliquées par le monde de la médecine qui sont contraires à la Loi Juive, notamment en ce qui concerne la durée de la vie ».