Le ministère islandais des Affaires étrangères a indiqué qu’il s’opposait au projet de loi visant à interdire la circoncision ‘religieuse’, présenté en février dernier par des députés de cinq partis différents devant leur parlement et adopté en première lecture.

Les législateurs avaient proposé d’infliger une peine de six ans de prison à ceux qui enfreindraient cette loi. La Conférence des Rabbins européens (CER) avait alors réagi en rappelant que ‘la Brit Mila était une étape primordiale dans la vie des Juifs’ et ‘qu’aucune autorité au monde ne pouvait interdire aux Juifs d’observer ce commandement d’une grande importance’.

Après l’annonce faite ces jours-ci par le ministère islandais des Affaires étrangères, la CER a salué cette prise de position en estimant en outre que ‘le projet de loi nuirait à l’Islande’ et ‘allait à l’encontre de la Convention relative aux Droits de l’Enfant de l’Onu et de la liberté de culte’.

Le Rav Pinchas Goldschmidt, président de la CER, a émis l’espoir de voir le gouvernement islandais renoncer à cette législation après le communiqué de son ministère des Affaires étrangères.

Précisons, dans ce contexte, que sur une population islandaise de 334 000 âmes, on compte 1 500 musulmans et 250 Juifs.