Malgré l’impasse dans les négociations israélo-palestiniennes, des efforts sont encore déployés dans les deux camps pour tenter de relancer le processus qui se trouve actuellement au point mort.
C’est ainsi que la ministre de la Justice Tsippi Livni, chargée des pourparlers, a rencontré mercredi soir à Jérusalem le représentant des Palestiniens Saeb Arekat et le délégué américain Martin Indyk.
Avant cet entretien, Livni a déclaré lors d’un congrès à Tel Aviv que les Palestiniens n’avaient pas respecté leurs engagements en adressant une demande d’adhésion à quinze instances de l’Onu. Elle a estimé que cette démarche, loin de contribuer au progrès des négociations, était même nuisible.
De son côté, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a indiqué qu’Israël « avait tout mis en œuvre pour parvenir à un règlement du conflit avec les Palestiniens ». Il a ajouté que la balle était désormais dans le camp de l’AP.
Liebermann a souligné qu’Israël avait d’autres options envisageables, comme celle de resserrer ses liens avec des pays arabes modérés comme l’Egypte et l’Arabie Saoudite.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est entretenu par téléphone avec le chef de l’AP Mahmoud Abbas et les deux hommes ont décidé de maintenir le contact entre eux. Les Palestiniens prétendent que cette conversation prouve « que les pourparlers ne sont pas dans l’impasse malgré la démarche de l’AP auprès de l’Onu.