« (…) J’ai été surpris de découvrir,
dans le Sud du pays, mes frères
de la brigade de Golani tentant de
se protéger, à la veille des combats : chaque soldat de l’unité a
tenté de se procurer un talit katan. Nous en avions à peine assez
pour des soldats issus des yéchivot. Mais tous les combatants
de la brigade en ont voulu un. À
peine ouverts, les paquets de talit
katan ont été happés par les combattants…
Un jeune combattant
est arrivé au Bet Knesset pour récupérer un talit katan. Lorsqu’il
a constaté qu’il n’en restait plus,
il a été profondément contrarié,
jusqu’à ce qu’un adjudant le voit
et décide de lui confier son propre
talit katan : “Prends, mon frère,
tu en auras plus besoin que moi
au combat”, lui a-t-il lancé.
(…) La prière du vendredi soir
précédant le déclenchement de
l’opération « Plomb durci » a
été mémorable, explique le rav
Kaufman. La synagogue était
trop petite pour accueillir tous
les soldats. Nous avons donc
prié sur le stade de foot : “Celui
qui n’a pas assisté à cette Kabalat Chabbat n’a jamais assisté à
une véritable Kabalat Chabbat…
Voir toute la brigade de Golani,
ses officiers, ses soldats, crier le
Kaddich et les psaumes du Chabbat… Si je n’avais pas porté l’uniforme, j’aurais pu croire que je
me trouve dans une des grandes
yéchivot du pays en train de prier
la Néila de Yom Kippour ! Et
lorsque l’heure H arriva, c’est au
son du Chofar que la compagnie
avança vers Gaza. À la fin de la
prière prononcée avant de partir
au combat, j’ai sonné du Chofar,
comme lorsque le peuple d’Israël a conquis le pays. J’ai souvent sonné du Choffar mais cette
sonnerie m’accompagnera toute
ma vie… »
Avec l’accord exceptionnel d’Hamodia-Edition Française
Il est interdit de reproduire les textes publiés dans Chiourim.com sans l’accord préalable par écrit.
Si vous souhaitez vous abonner au journal Hamodia Edition Francaise ou publier vos annonces publicitaires, écrivez nous au :
fr@hamodia.co.il