Les terroristes libérés dans la nuit par le gouvernement israélien ont été accueillis en héros. 21 d’entre eux sont arrivés à Ramallah où les attendaient plus de 2 000 Palestiniens, et les 5 autres à Gaza. Leur arrivée a été fêtée dans l’allégresse par la population locale.
Ils avaient tous été condamnés à une peine de réclusion à perpétuité au moins (parfois plusieurs) pour leurs crimes et avaient déjà passé entre 20 et 28 ans en prison.
Le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a reçu les terroristes libérés dans la Mouqata de Ramallah, a déclaré « qu’aucun traité de paix ne serait conclu tant qu’il resterait ne serait-ce qu’un seul détenu derrière les barreaux d’une prison israélienne ». Il s’est engagé à « poursuivre tous les efforts pour obtenir la libération de tous les prisonniers ».
En Israël, les familles des victimes sont consternées après leur dernière tentative auprès de la Cour suprême visant à empêcher la libération des terroristes.
Le ministre de la Défense Moché Yaalon a déclaré que parfois, « le gouvernement était contraint de prendre des décisions en faisant un choix parmi des solutions dont aucune n’était satisfaisante, en favorisant la moins mauvaise ».
Et d’ajouter : « Je suis de tout cœur avec les familles (des victimes) et j’espère qu’on saura tirer le meilleur profit de cette démarche douloureuse ».
En parallèle, le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de l’Intérieur Guideon Saar ont décidé de promouvoir immédiatement un projet immobilier prévoyant la construction de 1 500 appartements dans le quartier de Ramat Shlomo, à Jérusalem. D’autres projets sont en en cours dans la capitale d’Israël.