Il y a deux semaines, les fidèles de la grande synagogue située sur Osstenstraat à Anvers, découvraient avec horreur que des voleurs avaient pénétré dans leur lieu de culte, ouvert l’arche sainte et volé six sifrei-Torah. Ceux-ci « valent beaucoup d’argent, plus de 30.000 euros chacun et c’est vraisemblablement pourquoi ils ont été dérobés », avait alors expliqué Pinkhas Kornfeld, le responsable de la communauté juive d’Anvers. Qui évoquait même des complicités internes. Suite à ce vol, un jour de jeûne et de prières avait été décrété.
   Or, on vient d’apprendre que ces sifrei-Torah ont été retrouvés. Ils avaient été dérobés par une bande originaire d’Europe de l’est qui avait demandé une forte somme pour les rendre, rançon qui aurait été en partie versée. A signaler que, dans le lot volé, se trouvait un sefer-Torah ayant plus de deux cents ans. Lors de la Seconde Guerre mondiale, une femme avait réussi à le cacher et à le préserver dans le camp de concentration où elle avait été déportée.
 
Catherine Garson
 
Actualité Juive
N° 1122 du 24 juin 2010