Le président de l’Etat d’Israël a entamé dimanche matin ses consultations. Il reçoit, l’une après l’autre, les formations politiques dont les membres siégeront à la Knesset. Ces rencontres s’achèveront lundi soir.
Chaque parti, représenté par plusieurs de ses députés, doit indiquer lequel des deux candidats, Netanyahou et Herzog, il recommande pour la formation de la nouvelle coalition. Rivline a déjà reçu les délégués du Likoud et de Habayit Hayehoudi, qui ont sans surprise désigné Netanyahou. Quant aux représentants du parti de gauche ‘camp sioniste’, ils ont bien entendu opté pour Herzog.
Les députés des partis orthodoxes séfarade et ashkénaze, Shass et Yaadout Hatora, ont également appuyé la candidature de Binyamin Netanyahou. Ce qui fait que pour le moment, on compte 51 députés en faveur du Premier ministre sortant et seulement 24 pour Herzog.
Yaadout Hatora était représenté par les députés Yaakov Litzman, Moshé Gafni et Meir Poroush, arrivés dans l’après-midi dans la résidence présidentielle de Jérusalem. Litzman a pris la parole pour dire que sa formation proposait Netanyahou « malgré les deux années difficiles avec le gouvernement ». Il a reproché au gouvernement Netanyahou d’avoir porté atteinte non seulement aux questions religieuses mais aussi aux économiquement faibles, en réduisant certaines subventions et des allocations familiales. Il a ajouté qu’il espérait que la prochaine coalition « serait plus portée sur le social ».
Et d’émettre l’espoir, après une campagne électorale difficile, que ce gouvernement tiendrait plus longtemps et puisse même terminer son mandat de quatre ans, « ce qui n’a rien d’évident ».
Rivline de son côté a estimé que « face aux enjeux auxquels Israël était confronté en permanence, il fallait former un gouvernement ‘élargi’ ».