Alors que des messages parviennent en Israël du monde entier, pour rendre hommage à l’ancien Premier ministre Ariel Sharon, décédé pendant Shabbat à l’hôpital Shiba de Tel Hashomer, les Palestiniens manifestent leur joie, notamment dans la bande de Gaza.

Les habitants de cette région ont sans doute « oublié » qu’elle leur a été cédée en 2005 par le gouvernement Sharon dans le cadre du plan de retrait du Goush Katif.

Malgré ce « geste » en leur faveur, les Palestiniens persistent dans leur haine et n’hésitent pas à qualifier Ariel Sharon de « criminel ». Ils ont accueilli la nouvelle de son décès par des scènes d’allégresse dans les rues avec distribution de friandises à tous les passants.
 
Un dirigeant « politique » du Hamas à Gaza, Salah al Bardawil, a indiqué quant à lui que « la disparition de Sharon le criminel était une bénédiction pour le peuple palestinien et pour les Arabes ».
 
La même ambiance règne en Judée-Samarie. Djibril Rajoub, l’un des chefs du Fatah, organisation terroriste dirigée par Mahmoud Abbas, a déclaré à la presse que « Sharon était responsable de crimes de guerre et aurait dû être jugé par le tribunal international de La Haye ».