La commission parlementaire de la Alya et de l’Intégration et celle du Travail et du Bien être social ont adopté à l’unanimité, ce lundi, les recommandations du ministre Zeev Elkin. La loi doit être à présent votée à la Knesset d’ici un mois.

Elkin, très sollicité par les Olim concernés qui souhaitaient un changement de la loi en cours, avait accédé à leur requête et demandé qu’Israël réduise ses exigences en exemptant les dentistes Olim ayant au moins cinq ans d’expérience de l’examen qui leur était imposé jusqu’à présent pour l’obtention d’un permis de travail.

Près de 70 % d’entre eux auraient échoué à l’épreuve écrite et 90 % à l’oral malgré leur compétence et leurs nombreuses années d’expérience. Désormais, dès que la loi sera votée à la Knesset, les dentistes répondant aux nouveaux critères n’auront plus à subir ce contrôle.

Pour le ministre Elkin, il s’agit d’un premier pas dans les changements qu’il faut encore apporter dans la loi en vue d’aider les dentistes Olim. Il envisage d’assouplir encore davantage la politique des dispenses en y incluant un plus grand nombre de pays pour lesquels un examen ne sera pas exigé.
 
Le Dr Tibi, dentiste d’origine française qui mène depuis des mois le combat à la Knesset pour obtenir ces dispenses, est satisfait du résultat qui annonce une réelle ouverture ‘historique’ pour l’obtention d’autres équivalences.

Saluant les efforts déployés par les ministres Elkin (Alya et Klita) et Litzman (Santé), il s’est dit convaincu que ces modifications de la loi allaient inciter de nombreux Juifs français à faire leur Alya.

Le directeur général de l’association Qualita, le Dr Michael Ben Saadoun, a indiqué qu’il fallait maintenant s’occuper des professions paramédicales pour lesquelles les problèmes n’ont pas encore été résolus.