Un virus informatique aurait permis d’espionner les négociations menées entre les grandes puissances occidentales et Téhéran en vue d’un accord sur le programme nucléaire du régime iranien.

Tous les médias en parlent ! Ils s’inspirent d’une information communiquée par la célèbre société russe Kaspersky qui propose ses programmes antivirus dans le monde entier.

C’est elle qui aurait décelé la présence de ce logiciel, qui serait très difficilement détectable, et aurait fait part de sa découverte aux médias. Et certains laissent entendre, sans citer de nom, qu’Israël pourrait être à l’origine de ce « piratage informatique ».  

Israël a immédiatement réagi en affirmant qu’il n’était en rien mêlé à cette affaire. La vice-ministre des Affaires étrangères Tsippi Hotovely a déclaré que ces allusions étaient « dénuées de tout fondement ».

Dans une interview à la radio Galei Tsahal, elle a déclaré : « Notre mission essentielle consiste à empêcher la signature d’un mauvais accord avec l’Iran qui pourrait mettre Israël sous la menace nucléaire ».

Un peu plus tôt, le porte-parole du département d’Etat américain Jeff Rathke avait déjà fait ses commentaires, indiquant : « Sans vouloir entrer dans les détails du rapport, je peux affirmer que nous prenons toutes les mesures nécessaires afin d’assurer que les détails confidentiels des pourparlers restent secrets ».