Dans la société moderne, les cas de dépressions ne sont pas rares. Mais qui est touché en premier lieu par ce malaise qui semble être l’une des caractéristiques de notre époque ?
C’est ce qu’a cherché à savoir une criminologue de l’Université d’Ariel, dans le cadre d’une enquête qu’elle a réalisée au sein de la jeune population d’Israël, religieuse, traditionnaliste ou non pratiquante.
Le Dr Yael Aviad a interrogé des lycéens de la région de Jérusalem et du centre du pays, âgés de 15 à 18 ans. Après avoir analysé les réponses qu’elle a obtenues, elle a indiqué que les jeunes religieux ou traditionnalistes étaient plus motivés que ceux qui évoluaient dans un monde laïc. Ces derniers auraient par conséquent davantage tendance à tomber dans la dépression, accompagnée de peurs, de tristesse, de sentiments de culpabilitéou de colère avec parfois une tendance suicidaire.
En outre, les chercheurs qui ont effectué cette enquête ont découvert, ce qui n’a rien de surprenant d’ailleurs, que les personnes qui avaient une activité sociale aimaient beaucoup plus la vie que celles qui s’occupaient seules en se retranchant par exemple dans la lecture.
Le Dr Aviad a expliqué au site Ynet : « L’homme recherche toujours un sens à sa vie, quelque chose qui dépasse ses besoins quotidiens, qui donne une signification et un but à son existence ». Et il s’avère que ceux qui réussissent davantage dans cette quête sont soit religieux ou traditionnalistes soit très actifs dans le domaine social.