Ces deux Israéliens portent la mémoire de tous ceux qui ont été exterminés dans le camp de Treblinka, en Pologne. Il s’agit de Samuel Willenberg et Kalman Taigman, tous les deux âgés de 87 ans.

Ils ont décidé de vouer leurs dernières années à la mémoire des 875 000 personnes qui ont été systématiquement tués dans le camp de la mort de Treblinka.

Après la guerre, on comptait seulement 67 survivants qui ont réussi à s’enfuir durant une révolte qui a précédé la destruction du camp. Agés de 20 ans à l’époque, Samuel Willenberg et Kalman Taigman ont échappé, grâce à leur bonne condition physique, aux chambres à gaz et ont été affectés aux travaux de maintenance.

Jusqu’à la révolte du 2 août 1943 lorsque un petit groupe parvient à voler des armes. Aujourd’hui, les deux Israéliens constituent la dernière source d’information sur un lieu entièrement brûlé par les nazis pour couvrir leurs crimes.

Arrivé en Israël, Willenberg a utilisé la sculpture plus que les mots pour raconter l’insoutenable. Tandis que dans le civil, il occupait le poste d’ingénieur topographique au ministère du Logement. Taigman s’est lui dirigé, à son arrivée en Terre promise, vers l’import-export.

Mais les deux hommes ont continué à se voir régulièrement. Aujourd’hui, ils sont la dernière mémoire vivante de l’horreur de Treblinka.