La Ligue anti-diffamation célèbre cette année son centième anniversaire. A l’occasion des festivités qui accompagnent l’événement, elle a publié les résultats d’un dernier sondage indiquant que 69 % de la jeunesse israélienne était touchée par les messages antisémites diffusés sur Internet.

La Ligue anti-diffamation (ADL) est une ONG du Bnai Brith qui a vu le jour dans la ville de Chicago aux Etats-Unis en 1913. Elle a été fondée par un groupe de dirigeants juifs qui voulaient lutter contre l’antisémitisme et contre d’autres formes de racisme et d’intolérance.
 
Active également en Europe, on peut rappeler notamment son intervention en 2005 auprès de 25 ambassadeurs de l’UE pour leur demander d’œuvrer pour que le Hezbollah soit inscrit sur la liste des organisations terroristes.
 
A présent, pour son centième anniversaire, l’ADL révèle comment l’antisémitisme pénètre de plus en plus dans les foyers de jeunes Israéliens par l’intermédiaire des réseaux sociaux et d’autres connexions Internet.
 
Le message antisémite le plus répandu s’exprime surtout par des caricatures et des symboles (comme la croix gammée). En outre, 23 % des jeunes ont fait l’objet d’attaques verbales. « Ce qui signifie que les Juifs israéliens ne disposent d’aucune protection contre ce poison antisémite, a souligné Abe Foxman, directeur international de l’ADL. Il a ajouté que « les informations Internet renversaient toutes les barrières pour atteindre la jeunesse ».
 
Foxman est arrivé en Israël à la tète d’une délégation pour marquer le 100e anniversaire de l’ADL en compagnie du président de l’organisation, Barry Curtiss-Lusher.