Une campagne mensongère contre Israël vient d’être lancée, avec de grands moyens, dans le métro new-yorkais. C’est le co-président du « Comité pour la paix en Israël et en Palestine », Henry Clifford, qui est à l’origine de cette initiative dont le but serait, selon lui, « d’éduquer et d’informer les gens ».

Il a donc versé 25 000 dollars pour faire placarder des posters pendant un mois dans 50 stations de métro dans toute la ville de New York. Les affiches donnent une version très orientée de la situation en prétendant que la « Palestine » aurait été grignotée peu à peu par Israël et qu’il y aurait aujourd’hui « 4,7 millions de réfugiés selon une classification de l’Onu ».

Dans cette campagne, on oublie juste de préciser que la Terre d’Israël n’a jamais été la propriété des Palestiniens et que la carte de 1946 qui est présentée n’a rien à voir avec la réalité géopolitique de la région. 

Le rédacteur en chef du Algemeiner Journal publié à Brooklyn, Dovid Efune, a demandé que les affiches soient retirées. Il a souligné que c’était de la provocation et précisé qu’elles « induisaient délibérément en erreur et étaient inexactes et sorties de leur contexte historique ». 

Et d’ajouter : « En fait, c’est le pays appartenant aux Juifs qui est devenu de plus en plus petit. Si vous regardez le contexte historique, vous constaterez que c’est la terre juive qui a progressivement perdu du terrain avec le temps ».

La Ligue anti-diffamation des Etats-Unis a protesté également contre cette campagne déloyale. Le directeur régional de l’organisation, Ron Meier, a déclaré que « le conflit israélo-palestinien était extrêmement complexe et ne pouvait certainement pas être résumé par quatre cartes ».

Il a également estimé que cette campagne « ignorait totalement certains faits, notamment ceux qui concernent la propriété de cette terre avant 1948, et les efforts déployés par les gouvernements israéliens successifs prêts à échanger des territoires contre la paix afin de permettre l’application de la solution de « deux Etats » avec les Palestiniens ».