Le sergent Chimon Alankri, grièvement blessé le mois dernier par un missile antichar tiré par des Palestiniens de Gaza, est convaincu d’avoir eu la vie sauve grâce à un miracle.

Revenant sur les faits, il a raconté avec émotion à la télévision israélienne que le missile avait touché la jeep à bord de laquelle il se trouvait avec ses camarades, près de la localité juive de Nahal Oz, dans le Sud du pays. « Nous avons entendu une énorme explosion, a-t-il déclaré, et j’ai vu que mes compagnons d’armes ripostaient par des tirs. J’étais sûr qu’on allait être pris en otage ».  
 
Il a rappelé qu’après son hospitalisation, les médecins craignaient surtout qu’il perde la vue. « Je me suis levé après deux jours d’anesthésie, et je suis convaincu d’avoir bénéficié d’un don de D.. C’est un véritable miracle et je commence maintenant une nouvelle vie ».
 
Sa guérison a été difficile, après des soins intensifs douloureux. A présent, il entame une longue convalescence. Il est retourné lundi à l’hôpital Soroka de Beershéva et a allumé les lumières de Hanouka. Son souhait le plus cher : retourner dans son unité.