Une jeune fiancée, placée devant un terrible dilemme, a su faire preuve d’une grande maturité en refusant la solution que lui proposait le Rav Wozner, consulté pour son cas particulièrement complexe.

De quoi s’agit-il ? Deux jeunes gens, appartenant à des familles hassidiques de diaspora, se sont rencontrés par chidouh et ont décidé de se marier. Mais quelques temps plus tard, il s’est avéré que le fiancé était atteint d’une maladie grave. Fort heureusement, elle a été détectée très tôt et après une série de soins intensifs, les médecins ont réussi à le guérir.

Toutefois, sa famille a tenu, par honnêteté, à informer les parents de la jeune fiancée des problèmes de santé que le jeune homme avait rencontrés en ajoutant qu’elle comprendrait parfaitement que cette dernière annule les fiançailles. Mais la fiancée ne l’entendait pas de cette oreille : elle a déclaré qu’elle ne souhaitait pas rompre le lien avec son fiancé et qu’elle tenait à se marier avec lui.

Le cas étant malgré tout difficile, les familles ont décidé de consulter des autorités rabbiniques compétentes à Bné Brak qui les ont dirigées vers le Rav Wozner. Les deux familles ont donc pris l’avion pour Israël et se sont présentées devant le Rav, qui siégeait aux côtés de deux dayanim.

Après avoir entendu toute l’histoire, le Rav Wozner a déclaré que vu la situation, la fiancée était en droit d’annuler tout projet de mariage avec le jeune homme qui avait été malade. La jeune fille s’est alors levée pour demander au Rav si « elle était obligée de renoncer à ce chidouh ». Le Rav lui a répondu qu’il ne s’agissait pas d’une obligation. La fiancée a alors déclaré : « S’il en est ainsi, je souhaite rester fiancée et je demande au Rav de nous bénir pour que notre mariage soit une réussite et pour que mon fiancé vive longtemps et jouisse d’une bonne santé ».

Le Rav Wozner, ému aux larmes par la réponse de la jeune fille, s’est exclamé : « Une telle Kala n’a pas besoin de mes bénédictions ! ». Puis se tournant vers la fiancée, il lui a déclaré : « Je voudrais que vous me bénissiez, pour que je puisse encore longtemps diffuser des paroles de Tora ». 

La Rédaction