Aussi scandaleux que cela puisse paraître, le président iranien a une fois de plus été accueilli à l’Onu malgré ses menaces constantes et ses déclarations odieuses dans lesquelles il dit clairement qu’il souhaite la destruction de l’Etat d’Israël.
Ahmadinejad est monté à la tribune des Nations unies, à New York, ce mercredi soir. C’est la huitième fois qu’il est invité à prendre la parole dans cette enceinte, et c’est toujours le même discours qu’il propose, contenant des propos haineux à l’encontre d’Israël.
Bien entendu, aucun délégué américain ou israélien ne se trouvait dans la salle pendant cette allocution. Dans un communiqué tout à fait inhabituel, la porte-parole de la délégation américaine aux Nations unies, Erin Pelton, a indiqué : « Au cours de ces derniers jours, nous avons pu constater qu’une fois de plus, Ahmadinejad profitait de son apparition devant l’Assemblée générale de l’Onu non pas pour défendre les aspirations légitimes des citoyens iraniens mais uniquement pour faire entendre ses théories paranoïaques et ses calomnies répugnantes contre Israël ».
Et d’ajouter : « Il est en outre regrettable qu’Ahmadinejad ait utilisé cette plateforme de l’Onu le jour de Kippour et c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont décidé de ne pas être présents ».
Pendant que le président iranien prononçait son discours, des centaines de personnes manifestaient non loin de là pour dénoncer les méfaits du régime de Téhéran. Parmi elles se trouvaient notamment l’ancien maire de New York Rudolph Giulianiet l’ex-président de la Chambre des Représentants Newt Gingrich.
Le Premier ministre israélien doit s’envoler pour New York où il est invité à prendre la parole devant les membres de l’Onu. Avant de quitter Israël, Binyamin Netanyahou a publié un communiqué dans lequel il évoquait les paroles haineuses du président iranien : « En ce qui concerne l’Iran, nous partageons tous, en Israël, le même point de vue et sommes convaincus qu’il faut empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire ».
Netanyahou a encore souligné : « Alors que vous venons de prier (le jour de Kippour) pour être inscrits dans le Livre de la Vie, une tribune a été offerte à ce tyran qui ne manque pas une occasion de nous « condamner à mort ». La veille de Kippour, le dictateur iranien a appelé en public, devant le monde entier, à notre disparition. C’est une journée sombre pour tous ceux qui ont choisi de rester dans la salle et d’entendre ces paroles monstrueuses ».