L’abattage rituel n’est plus permis en Pologne depuis le mois de janvier et un projet de loi visant à rétablir légalement cette pratique religieuse vient d’être rejeté par les députés polonais. Le président de la Knesset a réagi.

Cette mesure touche sérieusement la communauté juive locale et concerne également le judaïsme européen qui a vivement protesté par l’intermédiaire de ses représentants officiels.

En Israël, c’est le président de la Knesset, Youli Edelstein, qui a réagi par une lettre qu’il a adressée à son homologue polonaise Ewa Kopacz.  

« J’ai été désolé d’apprendre que la Diète polonaise avait rejeté une loi présentée par le gouvernement visant à permettre la poursuite de l’abattage rituel », a-t-il notamment écrit. Il s’est ensuite étonné que « la Pologne moderne, Etat démocratique en 2013, pouvait refuser d’accorder aux minorités juives et musulmanes leurs droits élémentaires ».

Edelstein a estimé qu’il fallait trouver une solution pour que les Juifs puissent jouir de leur liberté de culte sans avoir à souffrir de la moindre discrimination.

Et d’ajouter : « Je considère que le peuple polonais et le parlement ont l’obligation morale de changer cette décision inacceptable qui fait de la Pologne le premier pays européen interdisant l’abattage rituel sur son territoire ».