Le pape François est venu « en Terre Sainte » pour délivrer un message de paix. Mais pour cette visite, qui devait a priori avoir un caractère strictement religieux, il a eu certains gestes à connotation politique.
On peut citer par exemple cet arrêt "imprévu" devant le mur de séparation, pour marquer sa solidarité avec les Palestiniens, ou ces déclarations en faveur d’un Etat palestinien. Il a en outre estimé dans son discours qu’il fallait "du courage pour la paix" et que les Israéliens et les Palestiniens devaient faire "des concessions des deux côtés".
Le voyage du pape au Proche-Orient a débuté en Jordanie. Puis il a été accueilli dimanche matin à Betlehem où il a donné une messe publique devant 10 000 personnes après un entretien avec le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Dans la foule, se trouvaient notamment 650 Chrétiens de Gaza qui ont obtenu, à titre exceptionnel, un permis des autorités israéliennes pour se rendre dans la ville.