Les réactions au raid effectué contre un convoi d’armes du Hezbollah, près de la ville libanaise de Baalbek, non loin de la frontière syrienne, ont été un peu tardives.

Deux jours après l’opération, un haut responsable israélien a indiqué au magazine américain Time que c’était Tsahal qui l’avait lancée.
 
Quant au Hezbollah, après un silence prudent, son chef Hassan Nassrallah a finalement accusé Israël d’avoir « porté brutalement atteinte à la souveraineté du Liban » lors d’une intervention sur la chaine télévisée Al Manar.

Nassrallah, toujours aussi haineux, a déclaré que « le Hezbollah choisirait le moment et le lieu propices pour une riposte appropriée ».  
 
Tout le monde se doutait que Tsahal était derrière cette opération, nécessaire en raison de la menace que constituent pour Israël les nouvelles armes livrées au Hezbollah par la Syrie.

Il s’agit d’un modèle plus perfectionné de missiles balistiques de type SS26, appelés aussi Iskander,dont la portée, 280 km,est bien supérieure à celle des roquettes que possède déjà l’organisation terroriste.