Le Premier ministre Stephen Harper, en poste depuis 2006, doit annoncer ce dimanche à Toronto, au cours d’un diner de gala du KKL, son prochain voyage en Israël. Ce sera le premier depuis son entrée en fonction.

Harper mène clairement une politique pro-israélienne : il a approuvé fermement la seconde guerre du Liban et l’opération Plomb Durci, a voté à l’Onu contre la reconnaissance d’un Etat palestinien en novembre 2012, a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran et mène une lutte sans merci contre l’antisémitisme.
 
Dans toutes ses interviews, Harper a toujours soutenu Israël, en tant qu’Etat juif, et adhéré à sa lutte contre le terrorisme. Il n’a jamais hésité non plus à dénoncer les dérives de l’Islam radical, rappelant qu’il constituait un véritable danger pour la sécurité nationale du Canada. C’est toujours dans le même état d’esprit qu’il a émis des doutes sur le « printemps arabe » au Proche-Orient.
 
Harper se sent également très proche de la communauté juive de son pays.  Dans les vœux qu’il lui a adressés, il a indiqué que « l’histoire de cette fête était une source d’inspiration, de par la victoire du bien sur le mal et de la lumière sur l’obscurité, grâce à la force de la Foi ». « Cette même foi, a-t-il ajouté, est la pierre angulaire de l’Etat d’Israël moderne et démocratique, qui se développe et s’épanouit ». 
 
L’amitié du Premier ministre canadien Stephen Harper pour l’Etat d’Israël est visiblement mal perçue dans son pays, si l’on en croit un site d’informations canadien qui lui reproche notamment « un changement marqué de la politique étrangère qui a entrainé la frustration au sein des communautés arabes et musulmanes du pays ».
 
Dans le cadre de ces bonnes relations, précisons encore que le ministre israélien de la Défense vient d’achever une visite très amicale et très fructueuse au Canada. Au cours de son séjour, Moshé Yaalon a participé notamment à un symposium sur la sécurité internationale, qui s’est tenu à Halifax entre le 22 et e 24 novembre.


 
Yaalon a rencontré les dirigeants de la communauté juive locale et son homologue canadien, Rob Nicholson. Les deux hommes ont conclu de nouveaux accords renforçant la coopération militaire entre leurs deux pays. Lors de leurs conversations, le ministre israélien a tenu à souligner les dangers que représentait l’Iran à l’heure actuelle pour la civilisation occidentale et a rappelé l’obligation de tout mettre en œuvre pour stopper son programme nucléaire.