Dans le cadre d’un programme de “restructuration”, les patrons du groupe pharmaceutique israélien de renommée internationale ont annoncé qu’ils procéderaient à des milliers de licenciements dans les différentes succursales de la société, dans le monde entier.

En Israël, il était question au départ du départ de 800 employés sur un total de près de 7500. Mais cette décision a suscité une telle indignation dans le public et les médias que le PDG de Teva Jeremy Levin a finalement accepté de débattre de la question avec des délégués syndicaux.

Après de longues heures de discussions, les négociateurs ont annoncé mardi soir « qu’aucun licenciement ne se ferait sans l’accord de la Histadrout ». Levin a confirmé qu’un certain nombre de personnes seraient finalement congédiées mais il n’a avancé aucun chiffre. En outre, on ignore encore à quel moment Teva effectuera ce « remaniement ».

Teva occupe une place primordiale sur le marché pharmaceutique mondial : le groupe est en effet le plus grand producteur de médicaments génériques. Son programme d’assainissement prévoit à présent la suppression de près de 5 000 postes.

Une des raisons avancées pour ces mesures : la nécessité de préparer le remplacement du Copaxone, traitant la sclérose en plaques, dont le brevet doit expirer en 2014 aux USA et en 2015 en Europe. Le médicament procurerait des gains importants à Teva, estimés à 30-35 % de ses bénéfices nets.