La photo poignante d’un des fils d’Eviatar Borovsky HY’D, faisant ses adieux à son père, en dit long sur le drame qui a frappé brutalement la famille de cette nouvelle victime du terrorisme. Le Fatah, de son côté, a fait l’éloge de l’assassin, le qualifiant de « héros ».
Eviatar Borovsky, 32 ans et père de cinq enfants, a été poignardé à mort mardi matin en Samarie. Le lendemain du meurtre, le Palestinian Media Watch (http://www.palwatch.org/), qui suit de près les publications palestiniennes, a trouvé sur la page Facebook officielle du Fatah la photo du meurtrier et de sa victime.
Dans la légende, cet acte odieux est glorifié et l’assassin est défini de cette façon : « Ce héros, détenu libéré des prisons de l’occupation, Salam As'ad Al-Zaghal de Tulkarem ».
Il ne faut pas oublier que le Fatah, mouvement terroriste dirigé par le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a une influence dominante au sein de l’AP.