se
débarrasse-t-on de
l’emprise d’un « inconscient
collectif » ? La réponse
est pourtant simple :
on le sacrifie sur l’autel du
divertissement, c’est-à-dire
de la diversion !
Combien en effet n’ont-ils pas
vanté l’atmosphère pesante de
la mise à mort du taureau où
sous le soleil, pendant que la
bête se débat dans l’arène, le
public fardé et parfumé agite
nerveusement ses éventails…
Mais n’avez-vous pas reconnu
cet « homme » qui, après
l’avoir ainsi encerclé, s’attaque
à l’animal et expose sa
déchéance aux regards amusés,
mais fondamentalement
cyniques des spectateurs ?
C’est pourtant le même qui a
repris à son compte ce credo
venu d’une Grèce avide de
savoir et qui décréta : « Kitvou
al Kérèn haChor chéEin
lakhem ‘Hélek béEloké Israël
[Inscrivez sur la corne du taureau
que vous n’avez aucune
part au D.ieu d’Israël !] »…
L’analogie est frappante !
Les gouvernements passent…
Les rois d’hier se sont
désormais faufilés dans les
couloirs des démocraties
parlementaires, certes. Mais
les coutumes persistent. Elles
sont pour nous ce lieu où
sont restées gravées les traces
des civilisations les plus anciennes.
Car si le taureau est
encore sacrifié dans la liesse
populaire, c’est certainement
parce que ce rituel doit nous
fournir la lecture au grand
jour de l’idiosyncrasie d’une
culture…
YEHUDA RÜCK
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