Le président des Etats-Unis Barack Obama a prononcé mercredi soir un discours télévisée d’une rare véhémence pour tenter de convaincre les citoyens américains du ‘bien-fondé’ de l’accord signé récemment entre les grandes puissances et l’Iran.
Il a prétendu défendre le caractère ‘historique et pacifique’ de ce traité et laissé entendre que si le Congrès le rejetait, ‘la guerre risquait d’éclater au Moyen-Orient’. Mais une grande partie de la population, dont de nombreux membres de la communauté juive, n'est pas dupe et estime toujours que ce n’est pas la bonne solution pour écarter la menace nucléaire de Téhéran.
Toutefois, il apparaît que la majorité des Juifs des Etats-Unis, proches du Parti Démocrate, seraient prêts à approuver l’accord et soutiennent la politique d’Obama face au terrorisme.
Ce n’est pas le cas du ‘American Jewish Committee’, AJC (Congrès Juif américain), qui a décidé d’exprimer ouvertement son opposition déterminée à cet accord. Son président, David Harris, a indiqué que des démarches étaient entreprises dans ce sens depuis plusieurs semaines, comprenant notamment des consultations secrètes, très sérieuses et approfondies, et des débats sur la question.
« Finalement, a-t-il indiqué, nous sommes arrivés à une conclusion sans appel selon laquelle nous devions absolument nous opposer à cette transaction ». Quant aux craintes de guerre exprimées par les partisans du traité qui considère qu’il constitue la seule alternative, il a dit 'les respecter sans les approuver'.

