Après sept ans de démarches, le collège universitaire d’Ariel en Samarie a enfin obtenu officiellement le statut d’université. Le chef du gouvernement israélien Binyamin Netanyahou et son ministre de l’Education Guideon Saar ont salué cette décision qui a été retardée à plusieurs reprises.

Il fallait en fait le feu vert du ministre de la Défense Ehoud Barak qui vient de donner l’ordre au commandant de la zone militaire centre de confirmer la décision du conseil de l’Enseignement supérieur de Judée-Samarie.

Mais l’affaire n’est pas encore totalement réglée : il va falloir encore affronter des plaintes déposées à la Cour suprême par plusieurs présidents d’université qui contestent ce changement de statut.  

A l’étranger, on ne comprend pas réellement la situation : l’agence Reuters parle d’un établissement « situé dans une colonie établie en Cisjordanie, sur un territoire revendiqué par l’Autorité palestinienne ».

Il faut savoir que le centre universitaire d’Ariel a été créé en 1982 et qu’à l’heure actuelle, il accueille plus de 13 000 étudiants, juifs et arabes, dans 28 disciplines différentes. En outre, plus de 260 scientifiques de premier plan, dont certains ont une renommée mondiale, sont employés par l’établissement et 70 d’entre eux ont le titre de professeur. La ville d’Ariel, créée en 1978, compte aujourd’hui près de 18 000 habitants.