Le gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer va quitter ses fonctions deux ans avant la fin de son mandat. C’est ce qu’il a annoncé au Premier ministre Netanyahou, précisant qu’il se retirerait dès le mois de juin. On peut dire que l’Etat d’Israël a rarement eu à la tête d’une de ses institutions un homme de son envergure.

D’une compétence remarquable, il a su gérer les finances du pays d’une main de maître et son départ va être durement ressenti. Netanyahou l’a souligné après son entretien avec lui, déclarant notamment que Fischer avait pris une part importante dans l’essor économique de l’Etat d’Israël.
 
Et d’ajouter : « Son expérience, sa sagesse et ses relations internationales nous ont ouvert les portes de l’économie mondiale, permettant ainsi au marché israélien d’atteindre de nombreux objectifs, alors que le monde traversait une crise ». Netanyahou a conclu : « Il est impossible de renoncer à Fischer ».  
 
Il ne faut pas oublier non plus que cet expert de premier plan, d’origine américaine, avait été pressenti pour le poste de directeur du Fonds monétaire international (FMI) mais sa candidature avait été rejetée en raison de son âge.
 
La démission de Stanley Fischer n’a pas été bien prise par le chef du gouvernement qui a toujours besoin de ses précieux conseils. Au départ, Fischer souhaitait quitter ses fonctions d’ici deux mois mais il a finalement cédé aux instances de Netanyahou et accepté de rester un peu plus longtemps pour l’aider à préparer le nouveau budget de l’Etat.  
 
Fischer, reconduit pour un second mandat en 2010, avait déjà fait savoir qu’il pourrait se retirer en cours de route pour retrouver sa famille qui vit aux USA.