Près de 24 heures après le discours du Premier ministre israélien à l’Onu, une soirée a eu lieu dans les salons du Binyanei HaOuma, à Jérusalem, sous le slogan : « Un seul Etat pour un seul peuple ».
Des milliers de personnes ont répondu à l’appel des organisateurs qui ont invité des personnalités politiques de premier plan et des rabbanim du sionisme religieux à prendre la parole.
Si Netanyahou a satisfait la majorité de son opinion publique en faisant preuve d’une fermeté sans faille face à l’Iran, il en a déçu plus d’un, dans le camp national, lorsqu’il a parlé, dans son allocution, de « compromis douloureux » en évoquant les pourparlers avec les Palestiniens.
C’est donc pour prendre nettement position contre des concessions territoriales et affirmer une nouvelle fois que « la terre d’Israël n’appartient qu’au peuple juif » que les militants se sont retrouvés. Mais aussi, pour annoncer la naissance d’un certain nombre de points de peuplement en Judée-Samarie, où des couples pionniers se sont installés, et pour inciter d’autres à en faire autant.
Parmi les orateurs qui sont montés à la tribune, on peut citer le ministre de l’Economie Naphtali Benett, leader du parti Habayit Hayehoudi, la vice-ministre des Transports Tsippy Hotovely-Alon, du Likoud, les rabbins Haïm Druckman, Dov Lior, et Shmouel Eliahou, les chefs des conseils régionaux du Goush Etsion et de Samarie, et des hommes politiques, députés ou anciens députés.