Dans la paracha de Béréchit que nous lirons après Sim'hat Torah, Adam, le premier homme, commet d'emblée une faute en consommant du fruit défendu.
Mais lorsque D.ieu l'interpelle et lui demande : « Ayéka-Où es-tu ? », Adam choisit de reporter son erreur sur sa femme et sur le serpent. Ce faisant, il commet une seconde faute toute aussi grave que la première : car en voulant se disculper, Adam hypothèque l'option d'un repentir. En refusant d'endosser la responsabilité de son acte, il se montre incapable de retrouver la véritable voie de la téchouva : celle que le célèbre mashguia'h de la yéchiva de Mir, rav Yérou'ham Leibovitz appelle « le retour de l'Homme vers lui-même, vers l'intériorité de son être. »
Régulièrement, nous rendons les autres responsables de nos propres égarements. Parfois, nous sommes aveuglés par notre orgueil.
La journée de Kippour nous offre une occasion unique de balayer de tels comportements. Elle nous encourage, au moins une fois l'an, à redevenir nous-mêmes. Car en entamant ce périple vers le tréfonds de notre personnalité, nous donnons à la Téchouva, sa signification sublime et entière.
Et en redevenant nous-mêmes, nous permettons également à notre prochain d'entamer sa propre introspection. Lorsque D.ieu questionne Adam après sa faute, il veut en fait lui demander où a-t-il dissimulé son intériorité !
Ce n'est que lorsque chaque être humain aura repris sa place véritable, qu'il sera réellement en mesure d'entamer un second grand périple : celui qui le conduira jusqu'à l'Eternel.
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