De nouvelles discussions vont être entamées la semaine prochaine à Vienne entre l’Iran et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).
De quoi inquiéter les autorités israéliennes qui craignent que les négociateurs occidentaux ne cèdent une nouvelle fois aux pressions de Téhéran et n’acceptent que le régime des Ayatollahs poursuive son programme nucléaire tout en limitant à un niveau de 3,5 % l’enrichissement de son uranium.
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Ehoud Barak ont évoqué la question à plusieurs reprises ces dernières semaines pour dire notamment qu’un accord avec l’Iran ne pouvait être valable que si Téhéran acceptait d’interrompre totalement l’enrichissement de son uranium et de se débarrasser de celui qui a déjà été traité.
Les Etats-Unis, de leur côté, sont toujours dans l’expectative et n’exclut pas l’option d’une intervention armée contre le régime iranien si celui-ci ne modifie pas ses positions, toujours aussi dures. L’ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, l’a clairement laissé entendre tout en laissant la porte ouverte à une solution plus souhaitable et moins radicale. Il a en effet déclaré, lors d’un congrès d’avocats à Tel Aviv : « Il serait préférable de régler la question par voie diplomatique et en exerçant des pressions, plutôt que d’avoir recours à la force militaire ».