Cinq ans après les faits, Israël est toujours menacé de poursuites à la Haye pour l’opération militaire menée au cours de l’arraisonnement du bateau turc Mavi Marmara qui se dirigeait vers Gaza pour y forcer le ‘blocus maritime’ avec à son bord des militants pro-palestiniens.

Israël a démontré à maintes reprises que les soldats violemment attaqués dès leur arrivée sur le pont du navire avaient agi en état de légitime défense.

Malgré cela, la Cour internationale de Justice de la Haye qui avait au départ estimé qu’il ne fallait pas entamer de procédure judiciaire a ‘changé d’avis’ en décrétant il y a quinze jours qu’il y avait « des bases suffisantes pour établir que des crimes de guerre avaient été commis ». Elle a par conséquent ordonné une nouvelle enquête.

Mais curieusement la procureure générale du tribunal, Fatou Bensouda, n’approuve pas cette décision et a présenté un recours pour exprimer son opposition. Elle considère toujours que malgré une base ‘raisonnable’ pouvant laisser croire qu’Israël a commis des crimes de guerre, il n’existe pas d’éléments suffisants permettant d’ouvrir une enquête ou d’engager des poursuites judiciaires contre Israël.