Souha Arafat est visiblement parvenue à ses fins. Huit ans après la mort de son mari, la veuve du chef terroriste a réussi à obtenir de la justice française l’ouverture d’une instruction sur son décès en portant plainte contre X pour « assassinat ».
Les plaignants prétendent que du plutonium, substance radioactive très nocive, a été retrouvé sur les vêtements d’Arafat. C’est l’institut radio-physique de Lausanne qui aurait fait cette découverte en juillet dernier, relançant la polémique et permettant aux ennemis d’Israël d’accuser l’Etat juif de l’empoisonnement du chef de l’Autorité palestinienne. Ces éléments semblent peu crédibles, surtout après une période aussi longue !
Il serait maintenant question d’exhumer le corps d’Arafat, enterré à Ramallah, pour que des experts puissent examiner sa dépouille. Cette décision aurait été approuvée par l’actuel chef de l’AP Mahmoud Abbas.
La direction palestinienne va même plus loin : elle réclame ni plus ni moins la création d’une « commission d’enquête internationale » semblable à celle qui avait été formée pour connaitre les circonstances de la mort du Premier ministre libanais Rafik Hariri. Ce dernier a été tué dans un attentat à Beyrouth en 2005.
Pour les Israéliens, ces accusations sont dénuées de tout fondement et l’affaire n’intéresse que modérément les autorités.