La Cour suprême a rejeté mardi matin le recours présenté par le Rav Yeoshiyahou Pinto. Malgré son état de santé précaire, il devra donc purger une peine d’un an de prison à partir du 16 février prochain, 7 Adar Aleph.

Les juges se sont prononcés en faveur de cette mesure alors que le Rav souffre d’une maladie grave et doit subir régulièrement un traitement intensif.

Dans leur décision, ils ont mentionné ce problème mais ont maintenu toutefois la sentence en expliquant que sa vie n’était pas en danger immédiat et que les services pénitentiaires étaient en mesure de lui procurer les soins qui lui étaient indispensables.

Ils ont encore souligné que son cas n’était pas comparable à celui d’Ouri Lopoliansky, l’ancien maire de Jérusalem accusé de corruption dans l’affaire Holyland et condamné à une peine de prison qui a finalement été commuée en travaux d’intérêt public. Ils lui ont souhaité une prompte guérison en soulignant qu’il pouvait à tout moment présenter une nouvelle demande si son état l’exigeait.

Le Rav Pinto avait été condamné à un an de prison dans le cadre d’un arrangement à l’amiable. Ses avocats avaient tenté, dans leur recours, d’obtenir une sanction plus clémente. Ils ont donné des précisions sur sa maladie, sur la série d’opérations qu’il a dû subir ces derniers mois et sur les soins qu’il a reçus aux Etats-Unis.