Une organisation américaine opposée à la brit mila (circoncision) annonce avoir recueilli plus de 12 000 signatures visant à interdire cette pratique religieuse dans la ville de San Francisco.
Son initiateur, Llyod Schofield, soutenu par l’association Intact America, prétend que la circoncision « bien qu’acceptée socialement, doit être mise hors-la-loi, car elle est un acte barbare et douloureux, une mutilation, une atteinte aux droits de l’homme ».
Pour l’heure, la municipalité de cette grande ville de Californie dispose de 30 jours pour se prononcer sur la recevabilité de cette pétition. Dans l’affirmative, la question sera soumise à un référendum populaire, qui pourrait statuer que toute circoncision pratiquée sur un mineur sera désormais illégale et passible d’une amende de 1 000 $.
Toutefois, des experts juridiques font remarquer que même si la majorité des votants de la ville se prononcent pour son interdiction, cette décision ne manquerait pas d’être contestée par la Cour Suprême, car la constitution américaine garantit le libre exercice de la religion.
Aux Etats-Unis, selon des statistiques de 1999, environ 65 % des nouveau-nés étaient circoncis d’office peu après leur naissance, indépendamment des convictions religieuses des parents. Ce pourcentage serait actuellement de 35 %.
Il n’est pas vraiment surprenant qu’une telle demande provienne de la ville la plus libertaire des Etats-Unis. Ce qui est inquiétant c’est le savoir-faire de ses promoteurs, qui soutenus par quelques juifs américains de gauche, risquent d’en faire une cause nationale. Déjà toutes les associations médicales américaines – regroupant des milliers de pédiatres et de gynécologues – ont été approchées et « sensibilisées“ ».
D'une certaine manière, il s’agit d’une nouvelle attaque contre le judaïsme – qui nous renvoie plus de deux mille ans en arrière, à l’époque où Antioc
hus et Hadrien avaient eux aussi tenté d’interdire aux Juifs la pratique de la circoncision…Par