La commission de contrôle de la Badatz de la Edat Hah’aredit a publié un communiqué pour mettre en garde le public contre l’achat de chofars non cachères qui seraient entrés sur le marché de façon totalement illégale.

Il est précisé notamment qu’un certain nombre d’entre eux arrivaient avec des fêlures qui étaient bouchées par des importateurs peu scrupuleux et avides de gains, prêts à tromper leur clientèle.

Selon les responsables de cette branche, des milliers de chofars impropres auraient ainsi été introduits sur le marché cette année en Israël, dont les défauts ne seraient pas décelables à l’œil nu par les non-initiés.

La Badatz a indiqué encore qu’en raison de ces problèmes, une ligne de production exclusive avait été créée sous contrôle, tout en précisant qu’il n’existait pas de garantie de cacherout pour les fabricants. Elle a recommandé à ses clients de rechercher l’étiquette portant son label.

Le Rav Itshak Lebensohn, patron d’un magasin d’objets religieux, a expliqué au site Kikar Hashabat les motivations des faussaires: « La production de beaux chofars se fait manuellement et de façon complexe. Le choix des cornes et tout le processus qui suit exigent de grandes connaissances, tant sur le plan technique que religieux ».

Et de poursuivre : « Ceux qui veulent gagner facilement de l’argent font venir leurs chofars de Chine, préparés en machine, qui comportent de nombreux défauts qu’on ne peut pas toujours distinguer, même si on est expert, à moins de les examiner par transparence ».

Il a tenu à préciser que les vendeurs n’étaient pas toujours fautifs. « Certains d’entre eux, a-t-il indiqué, ont été dupés sans le savoir, croyant pouvoir déceler eux-mêmes les problèmes. Même moi qui travaille depuis longtemps dans cette branche, je ne parviens pas toujours à voir les défauts. Nous devons juger les gens avec indulgence (Kaf Zeh’out) et considérer qu’ils ont été trompés. Mais il est également indispensable de rechercher des endroits sérieux dont la marchandise est cachère et belle pour que nous sortions méritants le jour du Jugement ».