L’Unesco, censé « construire la paix dans l’esprit des hommes », a décidé de sponsoriser l’Université de Gaza, qui s’identifie totalement avec le Hamas.

La directrice de l’Unesco (organisation pour l’Education, la Science et la Culture des Nations unies), Irina Bokova, a annoncé que son organisation sponsoriserait l’université islamique de Gaza qui s’identifie totalement avec le Hamas et soutient pleinement les activités criminelles du mouvement terroriste. Cette initiative a bien entendu suscité l’indignation des dirigeants israéliens.  
 
Ce n’est pas la première fois que l’Unesco agit ainsi. Il y a quelques mois à peine, elle avait accepté comme membre l’Autorité palestinienne, allant ainsi à l’encontre des positions adoptées par les Etats-Unis et Israël.  Et ce n’est pas tout : récemment, l’Unesco avait indiqué qu’elle reconnaissait officiellement l’Eglise de la Nativité de Bethlehem comme étant un site appartenant au « patrimoine de l’Etat palestinien ».
 
Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi avec virulence aux dernières décisions de l’Unesco concernant l’université de Gaza. Il a souligné notamment que d’après des informations communiquées par les Services de Renseignements, de nombreux « ingénieurs » avaient été formés dans les facultés de chimie et d’ingénierie de cette université, pour être enrôlés par la suite par le Hamas et fabriquer des bombes et des roquettes. 
 
Les chefs de la diplomatie israélienne se sont étonnés surtout du fait que l’Unesco ait choisi, parmi toutes les universités palestiniennes, celle qui s’identifiait le plus avec le Hamas.