Voici un article publié il y a quelques mois en l'honneur du rav Issa'har Méir, le dirigeant spirituel de la Yéchivat Hénéguev, décédé ce shabbat.
« Que celui qui veut augmenter sa sagesse s'installe dans le Sud », affirme Rabbi Its'hak dans le traité Baba Batra. Cette parole de nos Sages, le rav Issa'har Méir Chlita l'a adoptée et en a fait l'histoire de sa vie. Lorsqu'il arrive il y a plusieurs dizaines d'années dans la ville de Nétivot, en plein désert du Néguev, et décide d'y fonder une yéchiva, il est considéré comme un rêveur. Aujourd'hui, son rêve est devenu réalité. Plus encore, il a dépassé son imagination puisqu'il ne dirige pas une mais trois yéchivot dans cette région, sans compter les Talmudé Torah, séminaires et écoles qu'il préside.
Le jour a laissé place à la nuit, le silence au brouhaha. A Nétivot, les habitants regagnent peu à peu leur chaumière, après une journée de travail et d'études. Mais un bâtiment refuse de se vider. Les gens continuent d'y affluer comme en plein jour. Il s'agit de la yéchiva du Néguev, dirigée par le rav Issa'har Méir Chlita.
Après avoir passé la journée à enseigner, et malgré son âge avancé, le rav reçoit le public désireux de lui demander qui un conseil, qui une bénédiction.
Un couple est là, accompagné par leur enfant, qui tient une invitation à la main: « Elle est pour le rav. C'est grâce à lui que nous sommes là aujourd'hui. Sans lui, nous vivrions encore loin de toute pratique de la Torah et des Mitsvot. Nous l'invitons à la Bar Mitsva de notre fils en tant que ''grand-père'' car je me considère moi-même comme sa fille », explique la mère du Bar Mitsva.
En effet, le rav Issa'har Méir a pris cette femme sous son aile protectrice alors qu'elle n'était qu'une adolescente perdue, déboussolée, dont les parents ne s'occupaient pas, tant ils étaient absorbés par leurs querelles et leur mésentente. Il l'a fait entrer dans son école de Nétivot, l'a accompagnée jusqu'à ce qu'elle fonde un foyer… Aujourd'hui, elle tient à lui montrer le fruit de ses efforts.
Il est minuit et dans le bureau de rav Issa'har Méir, l'étude bat son plein. Une dizaine de rabanim de Nétivot sont là pour lui demander conseil sur des sujets liés à leurs communautés. Pour eux, le rav Méir est le guide, la boussole.
Demain matin, le rav Méir se lèvera pour la Téfila avant de donner un cours de hala'ha. Chaque minute de son temps est précieuse, chaque minute de son temps est utilisée à bon escient. Il mange? Qu'à cela ne tienne: des élèves étudient près de lui un livre de Moussar et il les interrompt de temps pour ajouter un commentaire par-ci, une anecdote par-là.
Immédiatement après le petit-déjeuner, le rav Méir enchaîne avec l'étude de la Guémara en 'havrouta avec deux avré'him qui ont le mérite d'étudier avec lui depuis des années.
Vient ensuite le moment de donner son cours principal. Dans trois endroit différents. Car depuis sa fondation, la Yéchiva du Néguev a fait des petits. Le rav Méir préside désormais trois yéchivot, la principale à Nétivot, la seconde à Sdérot et la troisième dans le mochav de Zroa.
Pourquoi trois yéchivot? C'est une question qu'on ne pose pas au Rav. Si ses élèves ont besoin d'une yéchiva qui leur correspond, alors ils auront une yéchiva comme il la désire. Un point c'est tout.
Pour les grands de notre génération, le rav Issa'har Méir est le Mara Déatra, le maître, le décisionnaire de la région du Néguev. Pas un débat, pas une question concernant cette région et posée au rav Yossef Chalom Eliachiv Chlita qui n'atterrisse pas en fin de compte sur la table du rav Méir. « Écoutons d'abord ce que le rav Issa'har a à dire sur ce problème », demande invariablement le rav Eliachiv.
Au Maroc
Voilà maintenant cinquante ans qu'il a choisi d'être là, en plein cœur du Néguev. Mais l'histoire commence avant. Dix ans avant. Au Maroc.
A cette époque, le rav Moché Reichman et le rav Chmouel Tolédano se tournent vers le rav Issa'har Méir, alors jeune étudiant de yéchiva et lui demande de prendre sur lui une Shli'hout au Maroc. Il faut lutter contre l'influence de l'Alliance.
Le rav Méir est un jeune avre'h originaire d'Europe lorsqu'il arrive au Maroc. De ses propres mains, il y fonde une yéchiva, un séminaire pour jeunes filles et un Talmud Torah. C'est au Maroc que le rav Méir prend conscience du trésor enfoui au fin fonds du judaïsme marocain et c'est là qu'il prend l'engagement d'enrichir encore plus ce trésor.
Mais son action n'est pas vue d'un bon œil par les autorités. Sa volonté d'insuffler encore un peu d'oxygène dans les poumons de la communauté est stoppée lorsque les autorités marocaines découvrent qu'il est détenteur d'un passeport israélien.
Il est chassé de Casablanca, laissant derrière lui la plus grande tristesse et atteint Tanger, dont il finira également par être expulsé.
Le revoici donc en Israël. C'est là qu'il va continuer sa mission.
Un mot d'ordre: l'unité
Lorsqu'il s'installe à Nétivot, avec quelques uns de ses élèves, le rav Issa'har Méir est accueilli par des bonbons et des youyous retentissants: c'est ainsi que les femmes de la ville lui souhaitent la bienvenue.
Il commence son travail auprès des enfants, ces enfants qui, le matin, partent à l'école publique laïque mais qui, l'après-midi, viennent combler un vide en se rendant au 20 de la rue Abou'hatsira, chez le rav Méir. Michna, Guémara, les heures passent et les enfants gagnent en sagesse et en morale.
Ces enfants viennent de familles traditionalistes, majoritairement originaires du Maroc. Bien que certains soient originaires d'autres pays, le rav Méir concentre son action auprès des enfants séfarades chez qui il découvre une soif d'apprendre, d'avancer et de se renforcer.
Durant les années qui suivent, le rav poursuit son rêve, qu'il voit peu à peu se transformer en réalité. Lorsque la yéchiva du Néguev est fondée, elle accueille des étudiants séfarades et ashkénazes, toutes origines confondues.
C'est de ses mains que le rav Méir fonde ce fleuron du judaïsme en plein cœur du Néguev. A cette époque, il ne possède ni fax, ni téléphone, ni véhicule. Il réunit son budget en passant, à pied, de maison en maison, avant d'acheter avec l'argent récolté de la nourriture pour les ba'hourim.
Trois yéchivot, un Talmud Torah, deux écoles pour filles, un séminaire et deux yéchivot ktanot, disséminés un peu partout dans le Néguev sont le fruit du labeur de cet homme qui, dans sa modestie, refuse encore aujourd'hui qu'on l'appelle ''le Roch yéchiva''.
Ashkélon, Tifra'h, Dimona, Sdérot, Yérou'ham, Nétivot, Ofakim et encore d'autres villes du Sud se nourrissent aujourd'hui spirituellement grâce aux efforts du plus ancien des Raché yéchivot de notre génération, le rav Issa'har Méir, ainsi qu'à ceux de ses élèves.
L'esprit qui règne dans ces institutions est celui du rav de Poniovisz, dont le rav Issa'har est l'élève. Le rav de Poniovisz disait toujours: « On me demande toujours pourquoi la Shoah a eu lieu. Et moi, je demande: pourquoi avons-nous survécu? Et à cette question je réponds: pour faire pénétrer toujours et encore plus de Torah ».
En marge des Gdolei Hador, rav Steinman et rav Eliachiv, le rav Méir prend régulièrement conseil auprès du rav Ovadia Yossef et des décisionnaires du monde séfarade. Un des fils du rav Ovadia a d'ailleurs étudié à la yéchiva du Néguev, sans oublier le ministre de l'Intérieur et leader du parti Shass, Elie Ichaï.
Car l'union au sein du peuple juif est un leitmotiv qui revient souvent dans l'enseignement du rav Méir. Chaque jour des Juifs viennent à sa porte et il les accueille de la même manière, sans distinction d'origine ou d'accent. Il est un symbole vivant d'unité, cette unité qui l'a conduit à fonder des institutions communes à toutes les ethnies, cette unité qu'il insuffle dans les cœurs des habitants du Sud.
Chaque école est un trésor
Lorsqu'il y a deux ans, une institution Torani située dans le sud du pays est contrainte de fermer ses portes suites à des problèmes financiers, les parents, majoritairement laïcs mais soucieux de donner à leurs enfants une éducation juive, se tournent vers le rav Méir. Ce dernier ne peut accepter qu'un tel trésor de bonne volonté soit jeté aux oubliettes et que les parents soient contraints d'envoyer leurs petits dans une école laïque.
Quelques jours seulement après avoir subi une grave opération, le corps affaibli par la maladie et la vieillesse, il rend malgré tout visite à certaines personnalités qui, il l'espère, pourront l'aider à annuler ce décret. Il s'écrie devant eux: « Lorsque j'étais à Tanger, au Maroc, j'ai tout fait pour que de telles institutions ouvrent leurs portes! Et c'est ici, en Eretz Israël, qu'on nous demande d'en fermer?! » Mais ces supplications n'émeuvent pas pour autant les autorités. Le rav Méir console alors les parents en leur affirmant que malgré la disparition de cette école, une autre serait, avec l'aide de D.ieu, bientôt construite, plus grande encore. Il tient sa promesse lorsque, quelques mois après, les enfants sont scolarisés dans des Talmudé Torah de la région…
Lorsqu'un jour, un des donateurs de la yéchiva lui rend visite, le rav Méir lui affirme que s'il accorde un don pour financer la scolarité de quelques-unes des jeunes filles dont les parents se trouvent dans l'incapacité de payer leurs études, il verra ses bénéfices doubler. Le donateur accepte et revient à la fin de l'année scolaire pour accorder un don encore plus conséquent: « Mes bénéfices n'ont pas doublé mais ils se sont plutôt multipliés par cinq depuis que j'ai reçu votre Bra'ha. Désormais, je vais financer la scolarité de ces jeunes filles régulièrement et intégralement », déclare alors le généreux donateur.
Malgré son âge avancé, le rav Issa'har parvient encore à faire fonctionner toutes ses institutions. Mais il suffit qu'il soit contraint de ''lever le pied'' pendant quelques semaines pour que tout menace de s'effondrer, à l'image d'un train composé de wagons surchargés mais dénué de locomotive. « Le rav ne peut plus se déplacer comme avant, affirme ses élèves, et la situation économique devient de plus en plus difficile ».
Une yéchiva sous les pluies de roquettes
L'année 5771 qui s'ouvre à nous sera l'année du jubilé de la yéchiva, cet empire de Torah et de spiritualité qui est la plus grande institution Torani dans le sud du pays.
A la Yéchivat Hanéguev de Nétivot étudient plus de 100 ba'hourim et 80 avré'him, sans compter les élèves de yéchiva ktana. La yéchiva située dans le mochav Zroa a été fondée il y a quatre ans à peine et accueille des ba'hourim venus des yéchivot les plus cotées du pays.
Quant à la yéchiva de Sdérot, fondée il y a trois ans à peine, elle est destinée à des ba'hourim plus âgés.
Cette yéchiva a une histoire très particulière. Lorsque le rav Issa'har émet l'idée de fonder une yéchiva dans la ville où pleuvent alors sans arrêt les roquettes Kassam tirées par les terroristes de Gaza, ses proches lui affirment: « Seuls des ba'hourim qui n'ont pas de parents pour s'inquiéter de leur sort viendront étudier à Sdérot! ». Mais le rav Méir est persuadé que le mérite de l'étude de la Torah parviendra à protéger la ville.
Pour convaincre les ba'hourim de prendre le risque de venir s'installer à Sdérot, le rav fait une promesse et leur affirme qu'ils se marieront dans l'année qui suit. Il avance même la date à laquelle chacun d'entre eux se mariera. Miracle? Prodige? Il n'empêche que cette ''prophétie'' se réalisera.
Cette yéchiva, qui fit ses premiers pas dans une synagogue abandonnée de Sdérot, compte aujourd'hui des dizaines d'élèves. A Hannouka dernier eut lieu la cérémonie d'ouverture del a yéchiva qui se fait appeler depuis Ei'hal Eliahou, au nom du généreux donateur qui a permis sa construction. Le rav Netanel Chouv, qui dirige la yéchiva, se souvient de la période où on pouvait compter jusqu'à cinquante roquettes Kassam par jour: « Les ba'hourim continuaient d'étudier, malgré tout, et la lettre de réconfort écrite par le rav Eliachiv et le rav Steinman les a persuadés de poursuivre leur mission. Barou'h Hachem, malgré les Kassam, la voix de la Torah a continué de retentir à Sdérot ».
Quant aux Talmudé Torah présidés par le rav Méir, ils accueillent aujourd'hui des centaines d'élèves, séfarades et ashkénazes. A ses débuts, le Talmud Torah Torat Haïm ne comptait que quatre élèves. C'était peu mais c'était toutefois suffisant pour contrer l'école ''Torah Véavoda'' , fondée par les sionistes religieux, qui cherchait à attirer par tous les moyens des élèves issus de la communauté religieuse de Nétivot.
Mais cette réussite est parsemée d'écueils. Il y a une douzaine d'années, le fisc et les Assurances nationales exigent de la direction du Talmud Torah de Nétivot, Torat Haïm, la somme astronomique d'un million de shekels, le menaçant ainsi de fermeture. La rav Méir fait alors appel à l'un des proches, qui récolte une somme suffisante pour combler le quart de la dette, le reste étant payée, peu à peu, par la yéchiva et par les parents d'élèves. Aujourd'hui, Torat Haïm accueille des élèves majoritairement séfarades.
Franchir les écueils
« Si des personnes portant la kippa s'installent ici, il y aura de la discrimination. Nous avons l'intention de développer la ville de Sdérot comme une ville moderne et nous discriminerons Nétivot! »: cette phrase, c'est le Premier ministre Golda Méir qui l'a prononcée, haut et fort, lors d'une visite dans le Néguev. A cette provocation, le rav Méir répondit: « Nous vivrons, et nous réussirons bien après que vous voyiez Sdérot détruite et Nétivot fleurissante! »
Ces mots sont inscrits en lettres de feu sur les barrages et les écueils qui ont parsemé le chemin de la communauté orthodoxe du sud du pays. Aujourd'hui, ils sont symboles de victoire.
Le rav Méir a fait face à de nombreux obstacles et à des personnes désireuses par-dessus tout de déraciner toute chose ayant un lien avec la sainteté. Des manifestations eurent lieu devant son domicile et des pierres furent lancées. Lorsque le Baba Salé, rabbi Israël Abou'hatsira, apprit ce qui s'était passé, il sortit de sa maison pour maudire les manifestants. Trois parmi ceux qui avaient jeté des pierres ne finirent pas l'année: deux moururent dans un accident de voiture et le troisième succomba à une terrible maladie.
Apprendre, enseigner, avancer et se battre
Le formidable développement des institutions dirigées par le rav Méir est sans aucun doute à créditer à la personnalité du Roch yéchiva. « L'emploi du temps du rav Issa'har se partage en quatre activités: apprendre, enseigner, avancer et se battre! », affirme un des proches du rav, le rav Eliahou Braverman. « Il lui arrive de se faire opérer et de venir dès le lendemain donner cours à la yéchiva: ce n'est qu'ainsi qu'on peut réussir et montrer aux élèves ce que le don de soi signifie ».
Et de poursuivre: « Il y a quelques années, un employé du ministère des Cultes bloqua durant un an tous les budgets destinés à nos institutions. A la fin de cette même année, cet employé fut licencié mais deux jours avant qu'il ne quitte son poste, il confia au rav Issa'har la liste des financements qu'il avait empêché d'arriver à bon port. Il ordonna que cet argent soit débloqué et un jour après, nous avons reçu notre budget annuel! »
L'amitié avec la Baba Salé zatsal
C'est le rav Issa'har Méir qui réussit à convaincre Rabbi Israël Abouhatsira, le Baba Salé zatsal, de venir s'installer à Nétivot.
Lorsque le Baba Salé arriva en Israël, il hésita quant à la ville dans laquelle il habiterait suite à un doute concernant les frontières bibliques de la terre d'Israël. Le rav Méir lui expliqua que Nétivot faisait sans le moindre doute partie d'Eretz Israël et rabbi Israël Abou'hatsira décida donc d'y élire domicile.
« Le Baba Salé acceptait l'autorité du rav Issa'har et se reposait entièrement sur son avis », affirment les habitants de Nétivot.
Le rav Braverman raconte une anecdote émouvante concernant les relations qu'entretenaient les deux rabanim: « Le Baba Salé vivait dans un très petit appartement meublé très pauvrement. Souvent, les personnes venues demander une bra'ha ou un conseil étaient contraintes d'attendre dehors, sous le soleil brûlant du désert du Néguev ou sous une pluie battante. Il fut alors décidé de faire déménager le Baba Salé et son épouse dans une maison beaucoup plus spacieuse. La date du déménagement fut décidée: la veille de Pessah. Lorsque les déménageurs arrivèrent, on annonça au rav qu'il était temps de quitter son appartement. Il refusa de déménager. Lorsqu'on lui demanda pour quelle raison, Baba Salé répondit: ''Je crains que le plaisir que je ressentirais dans cette maison spacieuse me sera retiré de mon monde futur et c'est pourquoi je refuse catégoriquement de quitter cet appartement''. La rabanith commença à pleurer devant l'entêtement de son époux. Baba Salé déclara alors qu'il voulait que le rav Méir tranche sur cette question. Rav Issa'har expliqua au Baba Salé qu'il était obligé de déménager mais celui-ci expliqua à nouveau son refus. Le rav Méir lui répondit alors: ''Ce n'est pas pour vous que vous déménagez mais pour vos invités qui viennent de loin pour recevoir votre bénédiction. Vous pouvez cesser de vous inquiéter quant à votre part du monde futur''. ''Ce que vous me dites est-il valable également En-haut?'', demanda Baba Salé. Le rav Issa'har Méir réfléchit et affirma: ''Oui, sans le moindre doute!''. Cette affirmation suffit à convaincre le rav… »
La communauté: une grande famille unie
Les familles qui vivent au sein de la communauté dirigée par le rav Issa'har Méir y voient un véritable îlot de spiritualité. Que ce soit pour des questions triviales du quotidien ou pour des problèmes décisifs, le rav est constamment sollicité par des Juifs venus de tout le pays pour lui demander une bénédiction, un conseil ou une délivrance. Rav Issa'har Méir a dépassé il y a quelques temps les 80 ans. Son épouse, qui fait office de secrétaire de la yéchiva du Néguev et lui-même n'ont malheureusement pas eu d'enfants. Leurs enfants, ce sont les centaines d'élèves qu'ils ont pris sous leur aile, les enfants de cette communauté si unie où séfarades et ashkénazes vivent en si bonne intelligence, à l'image d'une grande famille…
Source: Hamodia en français