Dans son analyse de la situation au Proche-Orient, un journaliste israélien a estimé, à juste titre, que l’Iran et la Syrie n’avaient pas changé. En effet, on apprend que des armes chimiques ont été utilisées une nouvelle fois contre la population civile syrienne. Quant à l’Iran, il semble que les dirigeants de la République islamique font fi des sanctions.
En ce qui concerne la Syrie, les deux camps qui s’affrontent depuis plus de deux ans s’accusent mutuellement d’être responsables de cette nouvelle attaque chimique. Les forces de l’opposition reprochent au régime du président Assad d’en avoir été l’instigateur la semaine dernière, visant plusieurs villages dans lesquels se trouvent des fortins de rebelles.
La télévision syrienne a confirmé les faits, en annonçant la mort de deux personnes et plus d’une centaine de blessés. Mais le gouvernement syrien a affirmé que les opposants islamistes avaient utilisé des gaz toxiques contre les habitants de la commune de Zeita, dans le centre du pays.
Cette version est contestée par la chaine télévisée Al Arabiya qui, citant un témoin, prétend que des avions de l’armée de l’air syrienne ont lâché des barils d’explosifs qui ont produit une fumée nocive sur la région, provoquant des empoisonnements graves.
En ce qui concerne l’Iran, d’après le dernier rapport de l’Agence internationale de l’Energie atomique, les autorités n’auraient pas respecté les restrictions que l’Occident lui a imposées pour réduire sa production nucléaire. D’après les médias, les dernières exportations de pétrole brut iraniennes seraient très importantes et dépasseraient largement le chiffre autorisé. Le nombre des barils enregistré serait le plus élevé depuis 2012 : en février, l’Iran annonçait l’exportation de 1,65 millions de barils alors qu’officiellement, elle n’aurait le droit d’en exporter qu’un million au maximum par jour.
Les Américains ont exprimé leur désapprobation, face à la politique iranienne, en refusant l’octroi d’un visa au nouvel ambassadeur de l’Iran à l’Onu Hamid Abutalebi. Il faut dire que ce dernier a un lourd passé : il aurait été joué un rôle dans la prise d’otages à l’ambassade américaine de Téhéran en 1979. Une raison suffisante pour qu’il soit persona non grata aux Etats-Unis.