Près de 250 000 signatures ont été recueillies contre ce changement, appliqué chaque année à l’époque de Rosh Hashana. Les protestataires mettent en avant la nécessité d’alignement de cette mesure sur le calendrier européen. Mais c’est aussi un nouveau bras de fer entre les partis religieux et les partis laïques du gouvernement israélien, relancé cette semaine au parlement israélien. 

Le décalage de quelques semaines entre le moment ou européens et israéliens règlent leurs montres occasionneraient de lourdes pertes économiques à tous ceux exerçant une activité professionnelle avec l’étranger.

 


 
Pour la communauté juive pratiquante, passer à l’heure d’hiver avant Kippour et des fêtes de Tichri a des avantages non négligeables. Cela facilite aussi l’aménagement des temps de prières et de mise des tephillin pour des milliers de personnes avant de devoir se rendre au travail.

Des considérations que ne sont pas prêts à prendre en compte les éléments non religieux du gouvernement.

Le ministre de l’Intérieur Eli Ishaï, qui s’était montré intransigeant au départ, semble à présent assouplir quelque peu ses positions.

Il a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une question religieuse mais d’un sujet important concernant « toute la population d’Israël ».  Le débat est relancé cette semaine à la Knesset, avec la ferme volonté d’arriver à un compromis durable.