Trois morts et cent soixante seize blessés, dont dix-sept dans un état critique, c’est le bilan du double attentat de Boston, perpétré près de la ligne d’arrivée du marathon organisé chaque année dans la ville.

Un petit garçon de huit ans, venu soutenir son père qui participait à la compétition, a perdu la vie. Deux jeunes enfants qui sont frères, assis à ses côtés, ont dû être amputés d’une jambe.  

Cette explosion meurtrière n’a pas encore été revendiquée officiellement. Le président Obama, dans sa condamnation, l’a qualifiée d’acte terroriste.

En tout cas, il est clair que les auteurs de cette tuerie, d’une cruauté inouïe, ont cherché à faire le plus de victimes possible. Les bombes, qui contenaient des billes et des clous, avaient été conçues pour mutiler.

Le Dr Richard Wolfe, chef des urgences du centre médical Beth Israel Deaconess de Boston a déclaré que les personnes hospitalisées souffraient essentiellement de blessures des membres inférieurs infligées par des fragments de l’explosion.

Le Dr Alasdair Conn, chef du service des urgences à l’hôpital général du Massachussetts, a quant à lui indiqué qu’une équipe médicale israélienne était venue dans son centre hospitalier, il y a deux ans, pour former le personnel et le préparer à réagir efficacement dans le traitement de blessés en cas d’attentat.

Pour lui, l’explosion de Boston « rappelle celles qui surviennent en Irak, en Israël ou dans d’autres endroits où de telles tragédies se produisent dans le monde ».