En effet, quelques jours avant que le peuple d'Israël ne pleure la destruction de son Deuxième Temple – voilà exactement 1943 années – par les Romains, les archéologues de l'AIA ont découvert dans les fouilles de la Cité de David une épée qui a manifestement appartenu à un légionnaire romain.

C'est dans un tunnel, qui servait probablement de cachette pour les Juifs durant l'occupation romaine, que cette arme a été découverte, tout près de l'endroit où, voilà quelques semaines, une clochette en or appartenant vraisemblablement à l’un des Cohanim de cette époque avait elle aussi été trouvée.
En fer et protégée par un étui de cuir, l'épée en question mesure environ 60 centimètres de long. Les archéologues ont également découvert plusieurs parties du ceinturon du même légionnaire. Or, selon le Pr Eli Choukroun, de l'AIA, et le Pr Roni Reich, de l'université de Haïfa, ce soldat faisait sans doute partie des forces romaines chargées de détruire le Beth Hamikdach !
Le tunnel où ont eu lieu ces trouvailles se révèle être une véritable « mine d'or » pour les passionnés de l'histoire de Jérusalem. Durant les mêmes fouilles, une amulette en pierre – où est gravé un dessein assez naïf et malhabile de la Ménorah – a été découverte. Bien que cette gravure est censée décrire la Ménorah qui se trouvait dans le Beth Hamikdach, elle ne comporte seulement que cinq branches et non pas sept.
Reich et Choukroun se captivent pour la forme que le graveur a donnée à la base du candélabre : « Grâce à cette gravure, nous sommes en mesure de dire que la Ménorah du Second Temple tenait sur une sorte de trépied », affirment-ils.Par Laly Dera,en partenariat avec Hamodia.fr