L’Autorité palestinienne poursuit ses préparatifs en vue de pouvoir engager des poursuites judiciaires contre Israël à la Cour pénale internationale de la Haye. Elle considère en effet qu’elle peut, par ce moyen, atteindre ses objectifs politiques.
Dans une interview au journal du Hamas, l’un des membres du comité central de l’OLP, Nabil Chaat, qui a été par le passé chargé des affaires étrangères de l’AP, a précisé que les dirigeants palestiniens mettaient la dernière main aux dossiers sur « les dernières agressions israéliennes contre la bande de Gaza », faisant clairement allusion à l’opération antiterroriste Tsouk Eytan menée par Tsahal l’été dernier.
Il a indiqué que les experts juridiques et les conseillers de l’AP étaient en train de terminer leurs travaux. Et de prétendre que les dirigeants israéliens risqueraient de se faire arrêter dans les pays reconnaissant la convention de Rome « dès que des plaintes seraient déposées contre Israël par l’AP ».
Chaat a rappelé que l’AP, « qui bénéficiait d’un statut d’Etat non membre de l’Onu », faisait partie de ce tribunal international depuis le 1er avril 2015 et que « le Hamas et les autres organisations terroristes palestiniennes soutenaient sa démarche ».