« L’Autorité Palestinienne commet de manière méthodique et quotidienne des infractions répugnantes contre nous, et ce depuis longtemps », explique un ingénieur senior de la compagnie des eaux d’Israël.

« Non seulement ils ont empêché la construction de stations d’épuration, mais en plus, ils nous envoient leurs eaux usées, chargées de produits chimiques et industriels lourds, qui polluent nos rivières et cours d’eau. »

L’ingénieur a déclaré que, depuis de nombreuses années maintenant, les industries situées dans le territoire de l’Autorité Palestinienne ont rejeté des masses impressionnantes de déchets industriels lourds en Israël. Les carrières de pierre et de marbre d’Hébron sont particulièrement à blâmer. Les industries illégales, comme les scieries, sont également responsables. Les déchets ont causé de graves dommages écologiques à Israël et à ses stations d’épuration et rivières de la région du Néguev.

« La vie de milliers d’habitants de Beer Sheva et des villes environnantes est devenue insupportable à cause de l’égout qui jaillit dans les oueds et crée des mares d’eau stagnante qui se transforment en lieux de reproduction pour des espèces de moustiques particulièrement agressifs », a déclaré Mark Lautman, le porte-parole pour le quartier de Neve Noy, situé près du ruisseau de Beer Sheva.

Les tests effectués par la Water Authority d’Israël, le Ministère de la Protection de l’Environnement et d’autres organisations environnementales, révèlent que de nombreux ruisseaux en Judée et Samarie se sont transformés en canaux pour les déchets industriels bruts, caractérisés par une forte concentration de polluants.

Les eaux usées s’infiltrent en dessous du niveau du sol et polluent les eaux souterraines et les sources, nuisent à la quantité et la qualité de l’eau potable. En outre, il y a de graves dommages aux écosystèmes.

Pour le directeur du développent durable du Néguev, la situation doit être prise très au sérieux : « environ 3 millions d’habitants font face à de graves problèmes dus à l’activité des carrières et au manque de stations d’épuration dans les territoires de l’Autorité Palestinienne. Les Palestiniens doivent prendre leur futur en main ».Par Jonathan-Simon Sellem [source: JSSNews]