Les déclarations du chef du comité exécutif de l’OLP Saeb Arekat ne devraient pas réellement changer la situation sur le terrain. Mais il s’agit tout de même d’une prise de position officielle qui va peut-être peser sur la scène diplomatique.
Arekat, l’un des acteurs des pourparlers entre Israël et les Palestiniens suspendus depuis un certain temps, aurait laissé entendre qu’il « n’était pas exclu que ‘l’Organisation de Libération de la Palestine’ retire sa ‘reconnaissance’ d’Israël ».
Ces ‘menaces’, proférées sous prétexte qu’Israël ‘ne respectaient pas les engagements pris lors des accords d’Oslo’, ont été rapportées par le journal Al Quds al Arabi, paraissant tous les jours à Londres.
En fait, historiquement parlant, l’Olp a en effet ‘reconnu’ Israël en 1988 dans une déclaration officielle en acceptant la fameuse résolution 242 de l’Onu, très controversée quant à son interprétation, et a soi-disant ‘renoncé au terrorisme’ suite aux pressions exercées sur Yasser Arafat par les Nations unies.
Mais comme on le sait, cela n’a eu aucun résultat positif étant donné que les Palestiniens ont poursuivi leurs attentats et ont continué à soutenir ouvertement, comme par le passé, les attaques terroristes visant des Israéliens.
Mahmoud Abbas, comme son prédécesseur Arafat, loue les auteurs des attentats, rend hommage à ceux qui sont morts en perpétrant leurs actions criminelles et incite toujours autant à la haine et à la violence contre les Israéliens.
C’est ainsi que dernièrement, Abbas a remis une médaille à un caricaturiste d’Al Ayyam qui salue régulièrement les attentats et fait des dessins antisémites. Et d’après une information publiée par le quotidien officiel palestinien Al Hayyat Al Jadida, rapportée par le site PMW, une municipalité de l’AP vient de donner à une rue le nom du ‘martyr shahid’ Muhanned Halabi qui a assassiné le Rav Nehemia Lavi et Aaron Benita hy’d dans la Vieille Ville de Jérusalem. Le maire palestinien a déclaré à cette occasion que ‘c’était le moins qu’on puisse faire’ pour honorer sa mémoire.