C’est sans doute l’un des derniers procès contre un criminel de guerre Nazi qui se tient en ce moment même devant la cours de justice hongroise.
Cet ancien gendarme, agé de 97 ans, un des derniers criminels de guerre nazis comparaît, aujourd’hui devant le tribunal de Budapest pour des accusations de crime contre des milliers de civils juifs et serbes lors d'une rafle, entre les 21 et 23 janvier 1942, à Novi Sad
Pourtant, cet homme, en excellente santé physique et mentale, ne renie pas ses actes et avait même eu l’audace de déclarer en 2009 : « Je n'ai rien regretté, je n'ai fait que mon devoir ».
Rappelons au passage que sa participation au massacre de Novi Sad lui a déjà valu deux procès. Une première condamnation en 1944 puis, après l'annulation de ce premier procès, en 1946, par contumace. Mais il avait réussit à s’exiler vers l’Argentine où il y passa plus de 50 années.
C’est en 2008 qu’un responsable du Centre Wiesenthal retrouva sa trace et en informa la justice Serbe.